Nombreux pensent que les hackers sont simplement les personnes qui font du piratage téléphonique ou qui récupère les données informatiques à l’insu de ses propriétaires. Pourtant, ces qualifiés de « pirates » regroupent des programmeurs expérimentés et des spécialistes des réseaux qui entrent dans une culture partagée et y respectent de vrais principes bien souvent méconnus par le public.
Ils n’ont pas forcément l’esprit malveillant, donc, au lieu de se demander comment devenir hacker en faisant allusion à comment gagner de l’argent en volant des informations, il faut penser à comment parvenir à créer un second Internet à la manière des premiers hackers. Éclairage.
Comprendre ce que sont de « vrais hackers »
Beaucoup de personnes sont loin de se douter que les hackers ont inventé Internet. Autrefois appelé ARPAnet, ce réseau très utilisé dans le monde tient son nom des programmeurs et spécialistes des réseaux qui se font appelé « hacker ». Plus tard, cette communauté a encore créé le système d’exploitation Unix, les newsgroups (les forums de discussion), l’Usenet et le World Wide Web.
Cela dit que les hackers ne sont pas exactement des créateurs de logiciels malveillants comme la plupart des gens pensent. Bien au contraire, ils appliquent leur savoir au profit du secteur électronique et musical. Ils sont généralement confondus par les « crackers » qu’ils accusent de « gamins paresseux, irresponsables et loin d’être brillants ». Il s’agit des personnes qui s’autoproclament « hackers » alors qu’elles ne le sont pas. Le but de ces dernières est de s’introduire à distance dans les systèmes informatiques pour voler des données.
Les journalistes utilisent le mot « hacker » pour désigner le « cracker », ce qui ne lasse pas d’irriter les véritables hackers. La différence est pourtant évidente, les faux détruisent ce que les vrais construisent.
Les compétences requises pour devenir hacker
Après avoir su la véritable attitude et le travail d’un vrai hacker, il est temps de savoir les compétences requises pour être admises dans sa communauté.
D’abord, il faut apprendre à programmer en langage C. L’immersion dans le hacking exige une parfaite maîtrise du développement web en termes généraux. Entre autres, un hacker est capable de s’initier en peu de temps à l’écriture de l’hypertexte sur n’importe quel format de données.
Par la suite, les connaissances en LISP, Perl et en Java contribuent de façon très sensible à l’éducation dans la culture partagée. Elles sont de ce fait exigées, même si elles représentent chacune une différente approche de la programmation.
Avant de plonger dans cet univers, l’installation d’un Unix sur son ordinateur est recommandée (Linux ou clone de BSD). Avec ce système d’exploitation, il est plus facile pour le passionné du hacking de s’entrainer à parler avec Internet en lisant le code et en le modifiant. L’utilisation d’un browser (navigateur, butineur, NDT) est obligatoire dans le cadre de cette activité, ainsi que l’écriture en HTML.
La création d’un home-page au contenu intéressant aide le néophyte à démarrer dans le balisage du web.
Enfin, le hacker peut répondre à un besoin des internautes lorsqu’il est suffisamment compétent, en les faisant don d’un logiciel antivirus gratuit pour windows ou en débuggant certains programmes.