Spécialiste de la comptabilité et du droit, le fiscaliste occupe une place prépondérante au sein d’une entreprise. Il aide cette dernière à choisir le régime fiscal qui convient le plus à ses activités à ses chiffres d’affaires. Ce professionnel est amené à intervenir dans tous les domaines concernant la fiscalité, l’impôt, etc. Comment devenir fiscaliste ?
Quelles formations suivre ?
L’étude de fiscaliste est relativement longue. Il est important de suivre au minimum cinq ans une formation universitaire après le bac. La plupart des professionnels possèdent une licence de droit. Celle-ci doit être suivie d’un master de droit des affaires. Pour décrocher un poste à responsabilité, il est recommandé de passer un doctorat. Vous pouvez également préparer un diplôme d’avocat. Bien que facultatif, ce dernier vous offre la possibilité d’avoir de métier d’un avocat fiscaliste.
Outre la formation en fiscalité, le candidat peut poursuivre un master en finance d’entreprise après sa licence. Réalisé au sein d’une école de commerce, cela permet d’avoir une bonne connaissance en fiscalité et en droit des affaires. Les recruteurs privilégient souvent ces profils. En effet, ils disposent d’une polyvalence précieuse. Pour compléter le tout, les futures fiscalistes doivent suivre une formation en comptabilité.
Quelles sont les autres compétences nécessaires ?
Si vous souhaitez devenir fiscaliste, vous devez comprendre des notions en droit des affaires, en droit fiscal, en finance et en commerce. Il est aussi important de savoir rédiger des procédures juridiques. Pour mener à bien vos missions, vous devez être en mesure de lire correctement les bilans comptables tout en assurant la sécurité juridique de la société. Un fiscaliste digne de ce nom connait parfaitement les démarches à réaliser auprès des administrations fiscales.
Quelles sont les qualités requises ?
Un bon fiscaliste est celui qui possède un esprit de synthèse et d’analyse. Pour cause, il est amené à produire des dossiers pertinents. Faisant preuve de rigueur, il se doit d’être plus attentif. Une moindre erreur risque de présenter de graves problèmes pour l’entreprise. Bon communicant, ce professionnel est capable de faire comprendre à son auditoire ses stratégies fiscales. Afin de pouvoir collaborer avec une équipe, un bon relationnel est de mise. Le fiscaliste doit être apte à travailler sous pression. En tant que professionnel du droit, il se trouve dans l’obligation de tenir ses connaissances à jour. Pour exercer les missions efficacement, la maîtrise de l’anglais et d’autres langues étrangères est requise.
Quels sont les avantages du métier de fiscaliste ?
Vu ses grandes responsabilités, un fiscaliste bénéficie souvent d’une rémunération intéressante. Par exemple, un débutant touche en moyenne 30 000 € par an. Les experts peuvent prétendre à un salaire élevé allant jusqu’à 183 000 € par an. Ces chiffres varient d’une entreprise à l’autre. La rémunération dépend aussi de la spécialité du candidat. Les fiscalistes sont donc recherchés par des entreprises. De plus, ce secteur offre de nombreuses opportunités d’emploi.