Pour vérifier sa santé, il est parfois nécessaire de procéder à certains examens médicaux. C’est notamment le cas lors d’une cœlioscopie. Réalisée, le plus souvent, sous anesthésie générale, ce contrôle est un peu stressant pour le patient. Il faut alors prendre le plus de dispositions possibles pour bien se préparer. Plusieurs conseils sont donc à prendre et à reproduire pour être serein le jour de l’examen. Les conseils sont détaillés dans l’article suivant.

Qu’est-ce qu’une cœlioscopie ?

Cet examen médical est généralement préconisé pour le contrôle du côlon. Ces contrôles peuvent se faire, notamment si le patient a des difficultés persistantes au niveau digestif. Il est aussi fréquent d’y avoir recours pour procéder au dépistage du cancer du côlon et du rectum, notamment pour les patients avec des antécédents familiaux de ce type.

Cet examen consiste concrètement à faire une exploration de la paroi du côlon pour vérifier l’absence de polypes ou bien de vérifier son bon état général. Cet acte est réalisé sous anesthésie générale par un gastroentérologue. De plus, il ne dure pas longtemps très longtemps. En effet, le patient peut entrer en chirurgie ambulatoire le matin et ressortir quelques heures plus tard, une fois l’anesthésie complètement terminée.

Ainsi, même si la cœlioscopie nécessite une intervention ambulatoire, elle n’est pas lourde à supporter pour le patient. Il faut simplement qu’il se prépare convenablement avant cette dernière pour lui permettre de bien fonctionner.

Un endoscope assorti d’une caméra est alors introduit dans le corps du patient. Il est aussi nécessaire d’envoyer de l’air sur la paroi afin de la déplisser et de pouvoir convenablement l’inspecter. Toute la muqueuse peut alors être observée par le médecin pour qu’il puisse poser ensuite son diagnostic. Mais alors, pour avoir une vision optimale, le patient doit se préparer en amont de l’opération.

La préparation de la cœlioscopie : une étape indispensable

Nettoyer son côlon avant l’intervention du médecin

Quelques jours avant l’intervention, le médecin vous prescrit des produits laxatifs afin de totalement nettoyer votre paroi. Plusieurs prises doivent alors être réalisées pour vider progressivement le côlon du patient. Ainsi, il est nécessaire de boire régulièrement pour se rendre aux toilettes plusieurs fois dans la journée.

Conseil : faites-en sorte de pouvoir être chez vous lorsque vous avez cette préparation à mettre en place avant votre intervention médicale. En effet, il n’est pas très simple de devoir se rendre aux toilettes très régulièrement lorsque vous travaillez.

Un régime alimentaire adapté avant la cœlioscopie

Quelques jours avant votre anesthésie générale, il est important d’adapter votre régime alimentaire pour contribuer à la préparation de cette intervention.

Ainsi, il est recommandé de ne plus manger d’aliments riches en fibres, en céréales ou en pépins. En effet, ces aliments forment des résidus difficiles à nettoyer dans votre côlon. L’intervention peut alors être beaucoup moins efficace pour le patient. Il faut donc impérativement éviter les fruits et les légumes. Pour avoir des conseils en matière de santé quotidienne, consultez le site Santé Avenir.

Néanmoins, le patient peut manger de la viande blanche, du poisson, des œufs ou encore des pommes de terre ou des pâtes. La veille de l’examen, il faut se nourrir très légèrement avec du pain blanc, du fromage blanc ou encore des biscottes.

Il est aussi possible de réaliser une intervention plus douce grâce à la Low Impact Laparoscopy. Ce type d’intervention réduit les douleurs après l’opération et les conséquences sur le corps du patient. En effet, cette technique nécessite des incisions beaucoup plus fines que pour la cœlioscopie traditionnelle. Pensez-y pour vos futures interventions !

Dans tous les cas, il est important de bien se préparer psychologiquement, mais surtout physiquement pour permettre à l’intervention d’être le plus efficace possible comme le précise le site spécialisé santemagazine.fr. L’objectif est ainsi de pouvoir tirer toutes les conclusions possibles de l’examen pour ne pas avoir à le refaire en cas d’échec.