Tout droit venue des États-Unis, la tendance du podcast à la demande gagne la France ces dernières années. Il s’agissait au début d’émissions diffusées sur les médias traditionnels puis mises à disposition pour une réécoute en ligne. Actuellement, les podcasts sont créés spécialement pour être consultés en ligne et à la demande. La prospérité fulgurante des médias digitaux contribue indiscutablement au développement de cette tendance. Et les médias plus traditionnels s’y intéressent aussi étant donné l’engouement des utilisateurs pour ce type de contenu.

Des milliers d’épisodes consultés quotidiennement à travers le monde

Un sondage réalisé en 2018 par Opinionway a révélé que près de 40% des Français écoutaient régulièrement des podcasts. Ce pourcentage équivaut à environ 26 millions de consommateurs potentiels. Parmi ces utilisateurs, 90% attendent et écoutent la suite des podcasts après en avoir écouté le premier épisode.

Les plateformes comme https://sybel.co/ fleurissent littéralement. Elles présentent des contenus audio (notamment des séries audio) consultables à la demande. Elles analysent les habitudes et les attentes des utilisateurs à travers des algorithmes précis. Cette méthode leur permet de mettre à la disposition du public le contenu adapté à ses attentes.

Des formats pour tous

En plus des contenus disponibles qui sont particulièrement riches, le podcast à la demande se décline sous de nombreux formats :

• Documentaires
• Séries audio
• Magazines
• Entretiens

La durée varie également d’un podcast à l’autre. Cela peut aller de quelques minutes au-delà d’une heure. En tout cas, il est tout à fait possible d’écouter un épisode sur le moment et de continuer plus tard.

Le podcast à la demande accompagne alors les utilisateurs à tous les moments du quotidien. Certains les apprécient en fin de journée, pour se détendre. D’autres en consomment particulièrement pendant leurs séances de sport. Ces contenus font aussi passer le temps dans les transports, par exemple. En tout cas, beaucoup d’utilisateurs aiment bien changer de l’information visuelle qui inonde le quotidien. L’information audio apporte de nouvelles expériences, parfois moins « agressives » que les contenus visuels.

Une aubaine pour les annonceurs

Le développement fulgurant du marché du podcast à la demande est une véritable aubaine pour les annonceurs. Ils ne sont plus obligés d’investir uniquement sur les médias traditionnels. Toujours selon le sondage réalisé par Opinionway, plus de 7 auditeurs sur 10 se rappellent d’une publicité diffusée pendant l’écoute d’un podcast. Et ces publicités génèrent des achats auprès de plus de la moitié des auditeurs ayant répondu au sondage. Avec des millions de podcasts écoutés et téléchargés mensuellement, les annonceurs tiennent un nouveau filon dont le potentiel est énorme.

En tout cas, ce marché ne risque pas de s’essouffler de si tôt parce que de nombreux produits se développent autour. On assiste notamment à l’émergence d’assistants vocaux comme Alexa ou Google Home. Des milliers d’applications avec des fonctionnalités de plus en plus pointilleuses sont également conçues. Elles facilitent l’accès à un podcast à la demande depuis un smartphone et rendent l’utilisation plus intuitive.

Par ailleurs, des studios de production entièrement dédiés aux podcasts continuent de voir le jour. Certaines plateformes, comme Netflix, sont entièrement bien rodées, mais de nombreux business models continuent d’être expérimentés. Aux États-Unis, certains annonceurs produisent par exemple leurs propres podcasts afin de toucher subtilement (et massivement) leur public cible.

Les annonceurs sont assez timides en France, comparés aux Américains. Aux USA, le marché des podcasts à la demande a progressé de 220 millions de dollars en 2017. En tout cas, considérer ce nouveau marché d’un point de vue marketing est fortement rentable si vous êtes à la tête d’une entreprise. Faites-en l’une de vos meilleures armes pour toucher un public en particulier. Les plateformes comme Mr Entreprise peuvent vous être bien utiles dans ce genre d’investissement.