Le nouveau contrôle technique

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A partir de la fin mai 2018, le nouveau contrôle technique automobile va être mis en place. Il vise à renforcer les contrôles sur plusieurs points relatifs à la sécurité : les pneus, les freins, l’éclairage, l’équipement, le taux de pollution… Les questions et les doutes sont encore nombreux.

A quelle date ? 

Il est encore possible pendant quelques semaines d’effectuer les vérifications et réparations sur votre véhicule. En effet, le nouveau contrôle technique entre en application à partir du 20 mai 2018 mais une petite période de tolérance devrait perdurer. Si certains craignent une ruée vers les centres de contrôle technique, sachez que les modifications ne sont pas si nombreuses que cela comme le démontre le site actudici dans son sujet sur “ ce qui va changer dans le nouveau contrôle technique”. La présentation est, quant à elle, totalement revue.

Quelles sont les nouveautés du contrôle technique ?

Elles reposent sur 5 caractéristiques majeures selon le site service public.

  1. Le nouveau contrôle technique sera bien effectif dans tous les centres agréés de contrôle technique à la même date.
  2. Il y aura moins de défaillances mineures (139 contre 230 actuellement). Mais concernant les défaillances majeures avec obligation de réparation dans les deux mois nécessitant une contre-visite, c’est en nette augmentation : cela passe de 177 points à 340 !
  3. De nombreux points sur les freins vont voir le jour (surtout pour les plaquettes de frein) ainsi que sur l’état des pneus. Cela pourrait entraîner une augmentation des contre-visites, ce qui inquiète les professionnels.
  4. La durée du contrôle technique se voit donc rallongée. Elle passe de 30 minutes à 45 minutes en moyenne pour un contrôle complet du véhicule.
  5. Cela va donc entraîner une hausse du tarif. Le contrôle technique sera alors facturé 80 euros. De plus, la contre-visite pourrait aussi devenir payante.

Le nouveau contrôle technique passe à la vérification de 132 organes (contre 123 aujourd’hui). Cela peut alors déboucher sur une liste de 600 défauts possibles contre 409 actuellement. Le contrôle technique comprendra trois niveaux de défauts, soit un de plus qu’aujourd’hui. Le premier, nommé défaillance mineure, comprendra 139 points de contrôle. Le deuxième sera nommé défaillance majeure et comprendra 340 points pouvant concerner le mauvais état des balais d’essuie-glace, l’usure des disques de frein mais aussi le lave-glace à sec. Si plusieurs points sont défaillants, le véhicule doit subir une contre-visite et faire les réparations dans les deux mois. Pour le troisième niveau, il y a 127 points de contrôle et leur non-validation peut entraîner l’immobilisation immédiate du véhicule. Cela peut être une fuite du liquide de frein ou des pneus trop lisses. Une vignette est alors collée sur le pare-brise et le propriétaire dispose de 24 heures pour faire réparer le véhicule.

Quiconque roule avec un véhicule ne correspondant pas aux critères du contrôle technique s’expose à une amende de 135 euros.

Comment éviter la défaillance critique ? 

Il y a des éléments qui sont facilement vérifiables par soi-même. Il est possible de vérifier :

  • si les feux stop fonctionnent correctement
  • si les pneus sont usés ou la jante déformée
  • les plaquettes ou les disquettes sont excessivement usés, le freinage est moins efficace
  • les rétroviseurs ne sont pas cassés ou absents
  • un liquide fuit (refroidissement, huile…)
  • si la direction fonctionne correctement
  • le siège conducteur est mal fixé ou il est impossible de le verrouiller
  • si les ceintures de sécurité sont utilisables
  • si le pot d’échappement est bien fixé et intact
  • si la carrosserie est endommagée, mal fixée
  • les portes ne se ferment pas correctement
  • si des fissures ou des impacts détériorent les vitres et affectent la visibilité

La défaillance critique est évitable dès lors qu’un entretien régulier du véhicule est effectué.

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