Pour aller du champ, de l’élevage ou de l’océan à l’assiette, le produit alimentaire doit suivre un circuit de distribution bien définit. De l’industriel à l’acheteur, il existe divers intermédiaires qui conditionnent le chemin de ce produit du producteur, au distributeur, puis enfin au consommateur. La centrale d’achat CABF facilite vos démarches en termes de distribution alimentaire.

Afin de parvenir jusque dans les supermarchés, puis jusque dans la cuisine du consommateur, quels intermédiaires existent au sein de la chaîne de distribution ? En ce qui concerne l’industrie agro-alimentaire, il convient déjà de transformer le produit d’origine – si une transformation a lieu d’être – en un produit de consommation qui peut alors entrer dans un circuit de consommation.

Dès lors, le producteur entre dans une typologie de circuit de distribution alimentaire dit « direct », en faisant appel à un prestataire qui se chargera de la distribution des produits sans pour autant, en devenir le propriétaire. Si toutefois, le producteur choisit une typologie de circuit dit « indirect », il cèdera sa marchandise à un intermédiaire qui lui prendra la suite du circuit de distribution, ce qui signifie qu’aucun lien ne sera établi entre le producteur et le ressort final de son produit.

Le circuit indirect et ses intermédiaires

Le circuit indirect et le circuit dit long sous-entendent l’intervention d’un minimum de deux intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Nous avons répertorié les principaux tiers qui participent au circuit de distribution alimentaire.

• Le grossiste : il est le premier intermédiaire auquel fait appel un producteur. Celui-ci se charge de l’allotissement des marchandises, définit ici. Il existe en France différents types de grossistes alimentaires, indépendants ou spécialisés, ainsi que les Marchés d’Intérêt National tel que celui de Rungis. Dans une chaîne de distribution, il peut d’ailleurs mener à un second intermédiaire que l’on appelle le semi-grossiste qui lui fera le lien entre grossiste et négociant.
• Le négociant : au sein de la chaîne de distribution alimentaire, il fait le lien entre le grossiste ou le semi-grossiste et le détaillant.

Dans ces deux cas, les intermédiaires ne sont pas nécessairement propriétaires des marchandises qu’ils transfèrent. C’est à l’arrivée dans les centrales d’achat que les droits de propriété sont cédés pour une faible marge de commerce.

Le circuit de distribution de la centrale d’achat aux enseignes

Après l’intervention des grossistes et des négociants, les denrées alimentaires sont prises en charge par les détaillants avant d’être mises en lien avec le consommateur.

• Le détaillant : il est donc le dernier maillon de la chaîne avant la vente au particulier. Le détaillant se charge donc de l’achat, du stockage et de la revente finale en quantités dites « au détail », adaptées au besoin du consommateur. Le détaillant peut être établi en points de ventes appartenant à de grandes enseignes ou il peut être un commerçant indépendant.
• Le consommateur : il est le dernier dans le circuit de distribution alimentaire. Il est évidemment celui qui achète le produit fini, soit pour le consommer immédiatement, soit, éventuellement, pour le conserver quelques temps.

Le circuit de distribution regroupe donc l’ensemble des éléments qui constituent le procédé de commercialisation d’un produit : dans ce cas, les denrées propres à l’industrie agro-alimentaire. Dans le cas d’un circuit long, un véritable réseau est mis en place avec les différents intermédiaires qui servent d’interface entre le producteur et le consommateur et qui sont bien sûr tous soumis au droit du commerce, dont les bases vous sont énoncées ici. Le circuit de distribution alimentaire est toutefois un domaine complexe qu’il est important de maîtriser, raison pour laquelle il est possible de faire appel à des centrales d’achats pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.